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C’est aujourd’hui que débutent les épreuves du baccalauréat, session 2018 en Algérie. Des épreuves s’étaleront sur six jours, soit du 20 au 25 juin. La ministre de l’éducation nationale, B.Nouria devrait effectuer une visite vers les wilayas de Tébessa et Khechela pour constater l’effectivité du déroulement des épreuves, et encourager par la même occasion les candidats.
La première responsable du secteur de l’éducation en Algérie soulignerait la nécessité d’éviter tout comportement qui pourrait compromettre les sacrifices d’une année entière au cours de cet examen porteur d’appréhensions et de doutes mais aussi beaucoup d’espoir à l’avenir aux élèves qui s’apprêtent à clôturer leur cycle d’études secondaires.
Un examen sous haute surveillance avec la mobilisation de toute la composante du secteur de l’éducation, malgré les difficultés enregistrées durant l’année scolaire.
A cet effet, la ministre et dans un message posté sur sa page facebook, tenait à remercier l’ensemble de la communauté éducative, dont les parents qui auraient dans leur grande majorité apporté leur soutien entre autre dans le renforcement des conditions de sérénité qui prévalent de plus en plus dans les établissements.
En tous les cas, il y a la mobilisation exemplaire du personnel enseignant, d’encadrement et de l’administration, dans le but de réunir les conditions nécessaires au bon déroulement de cet examen décisif, qui permettra aux candidats reçus de passer vers un autre palier de leur carrière estudiantine, soit l’université.
On rappelle que toutes les conditions sont réunies pour permettre aux 709.448 candidats dont 40% sont de la catégorie « Candidats libres » de passer leur examen dans un climat serein et adéquat. Mais il faut signaler qu’une baisse de 7.3% a été constatée par rapport à l’épreuve de 2017, où il y’avait seulement 761.701 candidats. Cette année, les examens se dérouleront sous haute surveillance afin d’éviter toute triche.
En tout, il y avait la mobilisation d’environs 260.000 encadreurs à travers les différents centres d’examen. Aussi, les mêmes mesures appliquées lors des précédentes sessions seront reconduites cette année, avec la possibilité de choix entre deux sujets dans chaque matière en plus de l’octroi de 30 minutes supplémentaires en plus du temps légal imparti à chaque épreuve.
Mais pour sécuriser les examens, la tutelle compte opter pour la coupure d’internet avant chaque épreuve pour éviter toute tentative d’entacher cet examen national. Les téléphones portables seront interdits au niveau des centres d’examen. Idem pour les tablettes, des outils numériques et objets connectés, afin d’éviter toutes tentatives de fraude. Des mesures applicables aussi bien pour les enseignants, les surveillants et le personnel administratif.
