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A deux jours d’intervalle des élections législatives, régionales et municipales en Mauritanie, la classe politique est en pleine ébullition. La campagne électorale achevée, beaucoup de citoyens l’ont qualifié de décevante, surtout que les candidats n’avaient pas de programme électoral défini et convainquant.
Les mauritaniens auraient vu de toutes les couleurs, mais c’était une bataille rangée entre les candidats de la majorité et ceux de l’opposition. Chaque camp se targue d’avoir la confiance des électeurs, à l’image du parti présidentiel, l’Union Pour la République. Mais ce dernier ferait face à des sérieuses oppositions aussi bien si du côté de ses adversaires de la coalition de l’opposition qu’au sein de son propre camp.
Les électeurs restaient donc assoiffés devant des discours dénués de sens et non persuasifs. Ils sont restés assoiffés, dans la mesure où ni les petits candidats n’ont fait preuve de grande pédagogie dans leurs discours, ni du coté de l’opposition regroupée en coalition pour barrer la route à un président, faisant dans les discours non-convaincants.
Chaque camp se versait dans les invectives, des attaques et accusations envers l’autre camp, sans pour autant avoir des programmes intéressants, qui pourraient le cas échéant plaire aux lecteurs et leurs permettre de choisir librement et avec conviction leurs représentants dans les trois niveaux de responsabilités, législatives, régionales et municipales.
Les différents candidats en lice ont tenté chacun sa chance à sa manière certes, mais plus par le hasard que par la force de persuasion. Mais, il faut dire que certains paramètres ont joué en défaveur des candidats qui n’ont pas réussi à convaincre. A l’image de l’absence le manque de stratégie de communication, de moyens logistiques et financiers.
Certains candidats ignorent totalement les règles de jeu politique d’une élection dont la plupart sont des novices. C’est dire que les pronostics sont loin d’être favorables pour une élection participative. En tous les cas, seules les urnes montreront si ces élections apporteront du nouveau dans ce pays ou pas. Attendons le 1er Septembre pour voir plus clair.
