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L’un des fléaux qui gangrènent presque tous les corps de métier est la corruption. Au lieu d’assurer la lutte contre ce phénomène, les éléments des forces de défense et de sécurité deviennent la plupart du temps des acteurs. Le ministre de tutelle leur adresse un message fort.
A l’initiative de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (Haplucia), une rencontre s’est tenue ce jeudi avec les corps habillés en vue d’échanger sur leur rôle dans la lutte contre la corruption. Ils ont été sensibilisés sur les bonnes pratiques à adopter en matière de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
« Je voudrais sincèrement demander aux uns et aux autres de frapper sur la poitrine et de dire ‘on doit arrêter’. Ce n’est pas grand-chose que les gens prennent sur la route. Parfois ça fait très mal, un chauffeur qui descend et donne 200 F à un policier ou à un gendarme. C’est le geste qu’il faut condamner », déplore le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane, en marge des travaux.
Selon ce dernier, ces pratiques ne servent qu’à bafouer la dignité et l’honneur de l’institution qu’incarnent les agents des forces de sécurité et de défense.
