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En Algérie, les suicides sont devenus ces derniers temps très fréquents. En effet, il ne se passe pas une semaine, un mois, voire une année, sans que les services de la protection civile et les responsables des hôpitaux annoncent des décès par suicide, tantôt par pendaison, tantôt en buvant un liquide inflammable ou carrément de l’acide.
Ainsi donc, le phénomène du suicide prend de plus en plus de l’ampleur ces dernières années, au point où c’est devenu un phénomène de société assez répandu. Des jeunes, des moins jeunes, des adultes qui recourent à ce procédé pour mettre fin à leurs jours, et souvent dans des conditions floues et incompréhensibles.
La wilaya de Bejaia battrait le record compte tenu du nombre de suicides enregistrés ces dernières années, voire ces derniers mois. Parmi les régions de la vallée de la Soummam où ce procédé est assez répandu, il y’a le village Amaârat, relevant administrativement de la commune de Barbacha.
Le dernier est ce jeune, la trentaine, marié la saison passée et qui s’est donné la mort par pendaison dans la soirée d’hier. Il répond aux initiales de B.F, qui a été retrouvé pendu par un membre de sa famille dans le domicile familiale ce matin du 1er Septembre 2018.
C’est là le 4è suicide en deux ans. Le défunt et d’après les membres de sa famille et son entourage ne représentait aucune anomalie mentale, à l’aise financièrement et matériellement. C’était donc dans la soirée du 31 Août au 1er Septembre, où il n’a donné aucun signe de vie et même son portable était fermé.
Les éléments de la protection civile d’Amizour ainsi que des éléments de la gendarmerie nationale se sont rendus ce matin au domicile familial, pour constater de visu le suicide. Le défunt a été ensuite transporté, nous dit-on vers l’hôpital de Bejaia pour une autopsie qui déterminera certes les circonstances de son décès mais dont les raisons resteront floues.
