Le Burkina Faso est de nouveau en deuil après une attaque terroriste très meurtrière dans la localité de Seytanga. Des jihadistes ont semé la mort sur leur passage dans la nuit du 11 au 12 juin.
Les attaques jihadistes sont de plus en plus nombreuses dans les régions nord et est du Burkina Faso. Cependant, le carnage effectué à Seytanga fait de cette localité celle qui a payé le plus lourd tribut avec des dizaines de morts parmi les civils et les forces armées.
Selon le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo, ces tueries « sont des représailles aux actions de l’armée qui ont fait des saignées » au sein des terroristes. A son tour, l’armée burkinabè prépare une offensive pour débusquer les terroristes. « L’armée est à l’œuvre », a-t-il assuré.
Pour rappel, Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba lors de son investiture en tant que président du Burkina Faso a déclaré faire de la lutte contre le terrorisme son principal cheval de bataille. Cependant, depuis sa prise du pouvoir, les attaques terroristes se multiplient et, ce sont les forces de l’ordre et les civils qui en paient le prix.
Environ 3 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont fui Seytanga pour se réfugier à Dori, une quarantaine de kilomètres plus loin, où ils sont accueillis grâce à l’armée et à l’action humanitaire du côté de Dori.