Le président tunisien Kaïs Saïed légiférera désormais par décrets pour une durée qui n’a pas été précisée. A la surprise générale, le maître de Carthage a décidé de se substituer à l’Assemblée, renforçant ainsi davantage ses pouvoirs.
Le Parlement tunisien reste donc gelé, l’immunité des députés aussi.
À cela, s’ajoute désormais la perte de leur salaire.
Face à ces nouvelles mesures, plusieurs observateurs y voient un signe que la Tunisie s’achemine progressivement vers un régime présidentiel.
Les annonces du président suscitent également l’inquiétude de juristes, mais aussi de membres de la société civile tunisienne.