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La crise qui perdure depuis un moment dans l’enseignement secondaire en Tunisie en Tunisie, n’a encore trouvé d’issue favorable. De facto, la situation des écoliers n’a pas connu d’évolution dont le doute qui planait sur les examens de fin de saison, avec une année blanche qui se serait profilée à l’horizon.
Ce ne sera apparemment pas le cas, puisque selon le Secrétaire Général-adjoint de l’union générale tunisienne du travail, T. Sami, il n’y aurait pas d’année blanche et que les examens auront lieu dans les délais fixés au préalable. L’annonce a été faite samedi dernier devant la presse et ce en marge d’une conférence syndicale tenue au siège de la centrale syndicale à Médenine.
Le S.G adjoint a souligné en outre que le gouvernement refuserait le dialogue et serait incapable de résoudre la crise existante. Ce qui selon lui, nécessite un remaniement du gouvernement, tant que ce dernier n’arriverait pas à trouver une solution à la crise qui secoue ce secteur de l’enseignement secondaire.
Il a martelé que le chef du gouvernement, C. Youcef aurait voulu faire porter la responsabilité de l’échec au syndicat de l’enseignement secondaire, lors d’une intervention télévisée.
T. Sami a déclaré également que face à cette crise politique et socio-économique que secoue le pays, l’union générale tunisienne du travail continuera bien à jouer son rôle national. Tout comme elle fera en sorte d’imposer le dialogue et de choisir les responsables politiques capables de faire sortir ce pays de cette impasse et cette crise qui n’est pas faire pour arranger les affaires des écoliers et du secteur en général.
Notons à juste titre que le chef du gouvernement tunisien, avait appelé les enseignants à reprendre ce lundi (Aujourd’hui). Tout comme il leur aurait demandé de remettre les notes aux élèves de ce palier (Secondaire). Un appel fait lors de son intervention vendredi soir sur la chaîne nationale Watania, tout en soulignant que son gouvernement resterait ouvert au dialogue.
Reste à savoir si les enseignants de ce palier vont reprendre les cours ou maintiendront-ils leurs positions et le statu-quo ! Attendons quelques heures pour voir plus clair.
