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Un 3è mandat pour Ouattara: une provocation contre le peuple ivoirien »

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Une bombe, un coup de poker …,l’information est largement commentée dans la presse mais aussi sur les réseaux sociaux. Comme un pavé dans la marre, le président Ivoirien Alassane Ouattara a annoncé qu’il pourrait briguer un troisième mandat en 2020 comme le changement de la Constitution de de 2016 le lui autorise.

Une constitution dont il est acteur, qui remet tous les compteurs à zéro. Autrement dit, ses élections de 2010 et 2015 ne comptent pas.

Cette annonce qui agite la classe politique ivoirienne et alimente toutes les discutions ces dernières 24 heures, est contenue dans un entretien exclusif paru dans l’édition n° 2995 du magazine Jeune Afrique.

Logiquement, le président Ouattara avance la situation politique « tendue » autour de sa succession. Ainsi, il veut se positionner comme la seule personne pouvant calmer les tensions déjà palapables. 

Selon  la coalition de l’opposition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS), l’idée d’un troisième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara, est « anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable »,  par ricochet, une « provocation ».

« Cette déclaration désormais ouverte n’est que pure provocation contre le peuple ivoirien. L’idée d’un troisième mandat, le chef de l’État actuel le sait, est anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable en Côte d’Ivoire », a déclaré le président d’EDS, le Prof. Georges Armand Ouégnin, dans un communiqué.

Pour EDS, Alassane Ouattara « devrait donc se résoudre, dès maintenant, à la mise en place d’une CEI consensuelle pour des élections libres, justes et transparentes, élections auxquelles il ne peut se présenter en 2020, mais qui doivent être le gage d’une alternance démocratique et pacifique dans notre pays ».

A noter que EDS est une coalition qui regroupe des partis politiques, des associations de la société civile et le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.

 




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