Alors que s’ouvre ce samedi un 2è sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine à Malabo sur les terrorismes, l’extrémisme violent et les changements anticonstitutionnels de gouvernement, la journée dédiée aux crises humanitaires s’est achevée vendredi soir à la tombée de la nuit à Malabo, en Guinée équatoriale.
Les discours des chefs d’État ont porté sur les causes des multiples défis auxquels fait face le continent.
Parmi ces défis, les crises humanitaires, dont les causes profondes sont les conflits armés. S’y ajoute aujourd’hui, le terrorisme, l’extrémisme violent, le changement climatique et leur corolaire des inondations prolongées et la sécheresse. Un ensemble de facteurs qui provoquent souvent des déplacements de populations.
Pour juguler ces défis, gouvernements et donateurs ont renouvelé leur engagement pour la cause en mettant la main à poche.
Plaidoyer et sensibilisation des partenaires ont permis de faire une bonne moisson financière de 140 millions de dollars sur un besoin de 14 milliards de dollars pour prendre soin des déplacés et réfugiés.
Satisfaction aussi pour l’hôte du sommet, Theodoro Obiang Nguema Mbassogo. Il a insisté pour mettre rapidement en œuvre les décisions du sommet. Parmi celles-ci, l’opérationnalisation d’une agence humanitaire panafricaine.