En Centrafrique, les parlementaires prorogent l’état d’urgence de six mois. Suite à la création d’une coalition de groupes armés qui a perturbé le processus électoral, le pays est de nouveau confronté à un cycle de violences.
« L’état d’urgence va nous permettre de savoir quel Centrafricain est un bon citoyen, lequel est un traitre, lequel est suspect pour nous aider à bien regarder à gauche et à droite, de chaque côté pour mieux avancer. C’est le but de l’état d’urgence que le gouvernement demande à l’Assemblée nationale », explique Henri Wanzet Linguissara, le ministre de l’Intérieur.