Pour une question de parité à l’Assemblée nationale, le Kenya risque de basculer vers une nouvelle crise constitutionnelle. C’est le président de la Cour suprême qui demande au chef de l’État de dissoudre le Parlement parce qu’il ne respecte pas la Constitution de 2010.
En effet, le texte constitutionnel indique qu’aucun sexe ne peut occuper plus des deux-tiers des sièges au Parlement. Cependant, on note une moindre représentation des femmes ; soit 22% des postes à l’Assemblée et 31% au Sénat. Après plusieurs recours qui n’ont pas abouti, la demande du président de la Cour suprême a eu un effet de choc.
Le juge suprême accuse le Parlement de discrimination et de violation de la Constitution.