Malgré quelques voix d’oppositions contre le voyage de quatre jours en Irak du pape François, les autorités du pays prennent des mesures pour que cette visite papale qui représente un moment fort du pontificat de François reste des plus historiques.
« Le déplacement du pape est très préparé par l’Église chaldéenne. Le gouvernement prend désormais tout en main pour s’assurer de la sécurité de l’événement », indique le directeur de l’Œuvre d’Orient en Irak, Loys de Pampelonne pour qui la venue du pape François est un « message fort de dialogue interreligieux dans un pays où Daech a créé des fossés béants entre les communautés ».
L’Irak, pays à majorité chiite, est gouverné par Mohammed Taoufiq Allaoui.
D’après toulouse.catholique.fr, cette visite tient à cœur au pape François pour trois raisons : rendre justice à l’une des plus anciennes chrétientés du monde ; l’Église, à travers François, signifie à nos frères orientaux qu’elle ne les oublie pas ; le troisième motif de la visite papale est interreligieux.
Dans ce contexte de dialogue interreligieux, le chef des 1,3 milliard de catholiques du monde rencontrera la plus prestigieuse autorité spirituelle du chiisme en la personne du grand ayatollah Ali Al Sistani ainsi que plusieurs personnalités religieuses du pays.
Il s’agira en outre du premier séjour à l’étranger du souverain pontife de 84 ans depuis le début de la pandémie de Covid-19, après avoir été dûment vacciné.