Les scientifiques du monde entier sont en alerte par rapport à la variole du singe qui continue de se propager malgré que la maladie soit annoncée comme étant bénigne. L’Organisation mondiale de la Santé invite les populations à la vigilance.
Plus d’une centaine de cas suspectés ou confirmés ont été recensés dans une dizaine de pays en Occident dont la France, l’Australie, le Portugal ou le Canada. Selon le directeur de l’OMS pour l’Europe, Hans Kluge, la vitesse de transmission de la variole du singe risque d’augmenter en saison estivale marquée par des rassemblements, des festivals et soirées.
Pour Yannick Simonin, virologiste à l’Inserm et l’université de Montpellier, spécialiste des virus émergents cité par le HuffPost, ce qui inquiète le plus « c’est l’apparition de plusieurs cas dans différents pays simultanément. Les données préliminaires font penser à une transmission entre humains plus importante que ce que l’on observait » par le passé.
Il est donc recommandé aux personnes qui pensent avoir été exposées au virus ou qui présentent des symptômes, comme de la fièvre ou une éruption cutanée, de ne pas entretenir de contacts étroits avec les autres. Les cas suspects devraient s’isoler, limiter les interactions sociales et surveiller leurs symptômes.