C’est Médiapart qui a fait ces révélations fracassantes, après des années d’enquête sur le train de vie de Denis Christel Sassou Nguesso en France. Selon site d’information très référencé, le fils du président du Congo-Brazzaville est soupçonné par la justice française d’avoir blanchi 19 millions d’euros en France.
Nouveau rebondissement dans l’affaire dite « des biens mal acquis ». Plus de détails dans cet article de nos confrères de RFI.
Selon Mediapart, la justice française est passée à l’attaque fin juin et a saisi un hôtel particulier, dans la banlieue huppée de Paris, suspecté d’appartenir à Denis Christel Sassou Nguesso.
Selon le site d’information, qui s’appuie sur une ordonnance pénale, la justice française estime avoir réuni suffisamment d’éléments démontrant que le fils du président congolais est bien le propriétaire de cet hôtel particulier à Neuilly.
Hôtel qui aujourd’hui est occupé par Denis Christel Sassou Nguesso et sa famille selon le rapport d’enquête cité par nos confrères.
L’enquête de la justice française porterait également sur deux autres biens : deux appartements dans le 16e arrondissement de Paris.
Selon l’ordonnance, les fonds en cause sont sans commune mesure avec les revenus officiels déclarés par Denis Christel Sassou Nguesso, rapporte Médiapart, qui ajoute que la piste avancée par les enquêteurs est celle du pétrole, sur lequel le pouvoir exécutif a la haute main.
Contacté par nos confrères, l’avocat du fils du président congolais affirme que contrairement aux conclusions judiciaires, Denis Christel Sassou Nguesso n’est pas le propriétaire des biens immobiliers visés. Et que les faits dénoncés par l’enquête de la justice ne sont en réalité pas établis.
Les biens mal acquis sont des biens mobiliers et immobiliers acquis en France par des dirigeants d’État africains avec des financements jugés douteux, et qui font l’objet d’une enquête de la justice française.