Les libanais ont manifesté samedi leur désarroi. Ils accusent le gouvernement d’être responsable de la terrible explosion qui a dévasté une partie de la capitale. A Beyrouth, sur la place des Martyrs, l’épicentre de la contestation populaire, ils demandent des comptes aux autorités.
Le président Michel Aoun, de plus en plus décrié, a clairement indiqué qu’il s’opposait à une enquête internationale.
Tandis que des échauffourées rythment les manifestations, le chef du parti chrétien Kataeb, Samy gemayel, qui assistait aux funérailles de son secrétaire général tué dans l’explosion, a annoncé sa démission du parlement accompagné de deux autres représentants de son parti .
Plusieurs députés ont également manifesté leur colère contre le régime en place en renonçant à siéger au parlement.
