Le confinement aidant, la plateforme chinoise TikTok a connu un véritable boom de popularité principalement auprès des adolescents. C’est devenu le réseau social par excellence pour prendre la parole et parler sans tabou des agressions et des violences sexuelles.
Cette tendance n’est pas nouvelle, Twitter, Facebook et Instagram y sont déjà passés. Maintenant, la lutte se poursuit sur TikTok. Les femmes et les hommes dévoilent en vidéo les tenues, souvent déchirées, réduites en lambeaux par leurs agresseurs, qu’elles portaient le jour où elles et ils ont été violé(e)s. « Portais-tu une tenue correcte ? », est la question souvent posée à la victime qui passe la plupart du temps pour le coupable dans cette histoire.
« Ce que tu me fais ne me définit pas et ne me définira jamais » ou encore « Je ne suis pas une victime, je suis une survivante. Les choses s’arrangent, c’est promis » sont les messages adressés aux bourreaux via les hashtags #DenimDay, #DidISayYes ou encore #NosMeansNo.