Alors que l’ancien président français Nicolas Sarkozy se défendait encore il y a quelqes heures qu’il n’était pas au courant de l’envolée des dépenses de sa campagne, les procureurs dans le procès de l’affaire Bygmalion ne sont pas du même avis ce jeudi.
En ce qui concerne les dépenses excessives de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, ce dernier est accusé de financement illégal.
Estimant que « Nicolas Sarkozy s’est éloigné du chemin de l’État de droit », la procureure Vanessa Perrée demande à son encontre un an de prison, dont six mois ferme. En ce qui concerne ses 13 co-prévenus, des peines allant de dix-huit mois à quatre ans de prison avec sursis ont été requis.