L’enquête sur la mort du Maréchal Des Logis ( MDL) Mody Jaurès Rivarol Amaffou, un jeune gendarme retrouvé mort le 1er avril dernier dans une guérite de l’école de gendarmerie de Toroguhé ( Daloa, Centre-Ouest ivoirien) est terminée et a conclu à un suicide et non à un meurtre, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, le Contre-amiral Ange Kessi.
« L’enquête sur cette affaire est terminée depuis trois semaines. C’est avec l’arme de l’un des deux élèves sous-officiers sentinelles qu’il a envoyé pour aller chercher le chef de poste, (en leur ordonnant de partir sans leurs armes à la guérite) que le MDL Mody s’est tiré une balle dans la tempe. C’est ce qu’on appelle le coup à bout touchant. La thèse du suicide est celle qui a été démontrée par l’enquête. La thèse de l’assassinat n’est pas plausible », a affirmé le Commissaire du gouvernement soulignant que le comportement du MDL Mody avec ses proches avant sa mort concoure à expliquer de façon « sans équivoque » qu’il s’est suicidé.
« MDL Mody entretenait des relations intimes avec une autre gendarme et tout est parti de là… Selon les déclarations de cette dernière, MDL Mody disait ne pas bien se sentir depuis la mort de son grand-père. Sur ce point la mère du défunt elle-même a déclaré que depuis les obsèques de son grand-père Mody ne cessait de se plaindre de ne pas bien se sentir… Il n’arrêtait pas de dire des paroles incantatoires», a expliqué auparavant le procureur militaire révélant le contenu de l’enquête.
« Tous ces propos incohérents ont fini par surprendre son entourage et finalement on s’est rendu compte qu’il a envoyé des messages à des amis et à qui il disait : « ne m’en voulez pas; souvenez-vous de moi dans le bon sens», a ajouté le Contre-amiral annonçant son intention de poursuivre les deux élèves sous-officiers qui ont exécuté un « ordre manifestement illégal» du MDL Mody en laissant leurs armes à la guérite.