Même si les femmes restent les victimes principales des violences conjugales, les hommes ne sont pas épargnés. Mais ils osent difficilement en parler à cause des préjugés.
Les faits se sont déroulés ce week-end au domicile familial à Orgon, dans le département des Bouches-du-Rhône, situé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec pour préfecture est Marseille, qui est aussi le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Une femme, âgée d’une cinquantaine d’années, a asséné plusieurs coups de poings à son mari. Selon les témoignages recueillies, cela fait dix ans que l’époux est victime de violences conjugales.
Ce nouvel épisode a poussé l’homme a se rendre dimanche à la gendarmerie pour déposer une plainte. La quinquagénaire a été placée hier en garde à vue. Le couple a trois enfants.
C’est une réalité souvent méconnue, un sujet encore mis de côté. Pourtant en France, 28% des victimes de violences conjugales, quelles soient physiques, psychologiques ou sexuelles sont des hommes.
Soit 82 000 victimes masculines en moyenne par an sur la période 2011-2018 selon une étude de l’Insee de 2019.
Parmi les 82 000 victimes, 75 000 confessent avoir subi des attaques physiques, 4 000 des violences sexuelles et 3 000, les deux.
Et en Suisse, en 2020, sur 100 personnes victimes de violence en couple, 26 étaient des hommes. Un chiffre en constante augmentation.