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Togo: « Au secours, ils fusillent les enfants », un rapport accablant de la LTDH

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La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) a rendu public ce mercredi, un rapport sur la situation des droits humains au Togo, de la période du 31 juillet 2018 au 27 avril 2019. Ce rapport, à en croire le président de la LTDH, Me Célestin Agbogan, vise à faire cas les violations des droits de l’Homme commises au Togo mais aussi à les dénoncer. Ledit rapport, a pour objet de présenter les violations des droits de l’Homme commises au Togo du début août 2018 au 13 avril 2019, période au cours de laquelle les violations des droits de l’Homme ont connu une « recrudescence alarmante ».

« AU SECOURS ! ILS FUSILLENT LES ENFANTS ! « 

 » L’actualité togolaise sur le plan des droits humains sous la dictature héréditaire des Gnassingbé, est une descente aux enfers pour le peuple martyr. D’horreur en horreur, on se dit que le pire est déjà passé. Mais la répression semble engagée dans une concurrence macabre avec elle-même : faire pire que la dernière fois sur le terrain sanglant de la terreur et de l’ignominie. En matière de terreur, le peuple togolais, épris de liberté et de justice, a vécu les pires atrocités dans sa chair et son esprit, et, pourtant, il a été littéralement sidéré en constatant que ses bourreaux ont encore franchi un seuil dans la bestialité. Ils ont osé fusiller des enfants ! Oui, fusiller des enfants ! Qui l’eût cru ? Dans quel pays sommes-nous ? « , débute le rapport.

La note dénonce ensuite  » des pertes en vies humaines, des actes cruels, inhumains et dégradants «  orchestrés au Togo pendant cette période.

Selon le rapport, « Les tribunaux établis dans les différentes villes de l’intérieur du pays souffrent cruellement d’irrégularités fonctionnelles au point où, au lieu d’établir une justice, ils tendent à créer l’injustice »« 95% des personnes arrêtées au cours des manifestations en tant que manifestants ou non manifestants et celles arrêtées après les manifestations, ont témoigné avoir été victimes de traitements cruels, inhumains ou dégradants. Outre les personnes qui ont été arrêtées dans les villes comme Sokodé, Bafilo et Mango, les populations ont été victimes dans les rues et dans les maisons de ces traitements inhumains et dégradants au point que certains ont été contraints de fuir leur domicile »

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